Moulin Rouge
Jusqu'à la première guerre mondiale, Le Moulin Rouge se transforme en véritable temple de l'opérette. Là encore inspirés par la musique d'Offenbach, les spectacles s'enchaînent dans la légèreté, la bonne humeur et la gaieté : les spectateurs sont au rendez-vous pour rêver, rire, pleurer et s'émouvoir en assistant à "Voluptata", "La Feuille de Vigne", "le Rêve d'Egypte", "Tais-toi tu m'affoles"... et bien d'autres revues aux titres plus évocateurs les uns que les autres. L'automobile (déjà !) est fêtée le 7 décembre 1904 : du Beau Monde rassemblé à l'occasion du Salon de l'Automobile. On y chante, on s'y amuse, on regrette déjà la fin d'une si délicieuse soirée. Tandis qu'en 1907, une certaine Mistinguett, débutante pleine de charme, fait ses premiers pas sur la scène du Moulin Rouge dans "La Revue de la Femme". Ce n'est que le début d'une longue histoire. Très vite son talent exceptionnel éclate au grand jour : imitant la gigue langoureuse de Max Dearly, elle sera l'instigatrice de la fameuse Valse Chaloupée et deviendra une étoile brillant au firmament du Music-Hall.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire